TOKYO’S END
Away from the fury and loneliness of the crowd, Tokyo is getting empty and is losing its humanity. A solitary exploration along its asphalt lanes. It’s a cold and bright city which unveils endless roads to me. The rain, far from erasing the ferocious lighting, is painting shapeshifting and colorful stains on the ground. But Tokyo without its human magma still doesn’t look inconsistent to me. It is on the contrary a fantastic vision, almost poetic, which emanates from it. Not to ask any questions. Not to try understanding. Tokyo exposed.
Loin de la fureur et de la solitude de ses foules, Tokyo se vide et se déshumanise. Un voyage en solitaire le long de ses chemins d’asphalte. C’est une ville froide et lumineuse qui déroule devant moi ses routes sans fin. La pluie, ne parvenant pas à estomper les lumières acérées, peint sur le sol des taches mouvantes et colorées. Tokyo sans son magma humain ne me parait pourtant pas incohérente. C’est au contraire une vision fantastique, presque poétique qui s’en dégage. Ne pas se poser de questions. Ne pas essayer de comprendre. Tokyo mise à nu.